La lumière dans le ciel semble vouloir percer l’obscurité quoi qu’il arrive… Les rayons du soleil sont tellement intenses que l’on peut difficilement les fixer avec les yeux. Pourtant au premier abord, la masse de noir est beaucoup plus importante que les zones claires mais ces dernières semblent percer semblables à des rayons laser la grosse masse opaque et obscure. Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec ce qui se passe dans ce monde avec ces attentats à répétition. Il semble qu’À chaque fois on grimpe un barreau supplémentaire sur l’échelle de l’ignominie. L’emblématique 14 juillet, fête nationale française a été le témoin d’un nouvel acte terroriste causant la mort de plus de 80 personnes de tous ages. Comme tout français ou tout humain digne de ce nom j’ai été touché par cet indescriptible acte de barbarie. Au premier abord il est difficile de contenir son émotion, son indignation. Tout semble concourir pour me faire sortir de mon centre, pour m’ emmener sur le terrain des sentiments obscurs.Encore un acte de terroriste islamiste me dis je les premières secondes, puis j’ai rectifié rapidement par un non catégorique. Je n’emprunterai nullement ce chemin d’un quelconque désir de vengeance entraînant à nouveau la violence… J’ai la forte impression que c’est la « que l’on veut m’emmener » et pour moi le choix est catégorique: oui à la lumière, oui à cette partie la plus éclairante de mon être, un point c’est tout.
Pour ma part, une fois de plus, je me concentrai sur la lumière qui passe de plus en plus au travers moi, chassant ces gros nuages de doutes et d’incertitudes. Le lendemain de l’attentat de Nice alors que je sortais du bureau ou je travaillais avec ma partenaire de Neige en Couleur, j’observai le ciel. Ce dernier après avoir été en proie à un gros orage, commençait à s’éclaircir. Au départ tout était comme une grosse masse dense grise et foncée. Puis j’observais au fur et à mesure que j’avançais que les gros nuages gris étaient percés par de petits rayons de lumières… qui devenaient de plus en plus importants jusqu’à former parfois comme de gros yeux lumineux… Des yeux bien décidés à s’imposer dans cette jungle d’obscurité nuageuse. A un autre moment le ciel nous offre un étonnant spectacle comme si on éclairait avec une gigantesque lampe torche la masse dense du ciel gris. Au départ les nuages gris et menaçants semblent surs de leurs forces et en impose avec arrogance face au ciel bleu, on pourrait même croire que les gros nuages seront la pour toujours. Sauf que malgré leur stature imposante les nuages gris semblent perdre de plus en plus de terrain. Le ciel semble être en quelques minutes le théâtre d’une guerre entre l’obscurité et la lumière. Plus le temps passe et plus les masses grises sont transpercées de lumières jusqu’à désintégrer toutes nuances de gris pour ne laisser passer plus que la lumière et des variantes de bleu.
Et si ce »spectacle » offert par la nature était une métaphore de ce qui se passait sur terre… Gaïa semble être le théâtre d’une guerre implacable entre l’obscurité que certains appellent le nouvel ordre mondial et un nouveau paradigme, fragile au premier abord, mais qui semble gagner du terrain. Certes il est difficile de pronostiquer, mais je reste convaincu que le ciel bleu va l’emporter sur les nuages gris et obscurs. Dame nature est une bonne enseignante et non montre aussi en grand ce qui se passe en nous, parce qu’au final notre monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur.
Photos captées avec Samsung Galaxy S5